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CES AUTEURS DU QUÉBEC MILLIONNAIRES… Pourquoi ne sont-ils pas dans nos medias ?
Salut tout le monde ! Nous allons parler aujourd’hui de ces auteurs de sagas historiques, des écrivains québécois, qui vendent des millions de livre et qui, bizarrement, ne sont pas les stars des talk-shows ni des émissions culturelles. Ils vivent dans l’ombre, et pourtant, ils ont une tonne de succès à chaque sortie de livre.
Quel est leur secret ? Et pourquoi ils restent boudés des médias?
Prenez Jean-Pierre Charland, par exemple. À la retraite depuis quelques années, ce professeur d’histoire de l’Université de Montréal écrit jusqu’à trois livres par an, vendus à des milliers d’exemplaires chacun. Et pourtant, il reste dans l’ombre de la scène médiatique. Jean-Pierre n’est pas le chouchou des critiques, mais il s’en moque. Il est heureux d’écrire pour ceux qui apprécient de le lire.
Et il n’est pas le seul à sentir un peu de snobisme dans l’air. Louise Tremblay d’Essiambre, disrète médiatiquement au Québec car considérée ici comme une simple auteure populaire, est par contre, en France, une écrivaine qui fait de la littérature populaire. Différence d’accueil, non ? Pourtant, elle a vendu des millions d’exemplaires de ses livres à travers la Francophonie. Ça, c’est du lourd ! Alors pourquoi ce silence ?
Ces auteurs, sont les plus prolifiques du roman d’époque et historique actuel. Un genre qui cartonne depuis un moment, rappelez-vous Les filles de Caleb d’Arlette Cousture dans les années 80. Dernièrement, en 2021, l’horticultrice, humoriste, Marthe Laverdière a lancé une trilogie. Son style truculent, bien à sa manière, a suscité aussi un vif engouement du public
Qu’est-ce qui fait le succès de ces romans ? Un savant mélange de vérité historique et de romance qui transporte le lecteur dans le temps tout en le divertissant. Un peu comme une leçon d’histoire déguisée en soirée Netflix. Le secret est une plume agile, une recherche historique et une psychologie des personnages qui s’épanouissent selon une trame narrative séduisante.
C’est vrai, l’histoire, en dehors des séries télé et des romans, est largement occultée dans notre éducation scolaire au Québec. Les romans historiques deviennent alors une merveilleuse machine à remonter le temps. On apprend et cela tout en se régalant. Et puis, ces écrivains braquent les projecteurs sur des personnages qui, sans ces écrits, seraient condamnés à l’oubli. Surtout des femmes.
Ces romans se vendent comme des petits pains, en version papier ou électronique. Louise Tremblay d’Essiambre a vendu plus de 2,5 millions d’exemplaires, et Jean-Pierre Charland, plus de 500 000 au Québec et en France.
On dit souvent que les femmes sont les premières fans de ce genre, mais les hommes ne sont pas en reste. Il y a une clientèle masculine bien présente. Tout dépend de la trame sentimentale du roman. Bien souvent les hommes aiment le cadre historique, tandis que les femmes se passionnent pour les personnages.
Mais qu’on soit homme ou femme, une fois qu’on est accro à ces auteurs, c’est pour la vie. Des lecteurs fidèles, ce n’est pas donné à tout le monde, hein ?!
Le plus grand défi pour un auteur est de fidéliser son public. Pas évident dans ce monde littéraire. Alors Bravo à ces écrivains qui portent le Québec jusque dans le cœur des lecteurs francophones et francophiles. Et si dans le milieu du livre québécois personne n’est en mesure d’expliquer le snobisme entourant le genre, nous, nous tenions absolument à honorer le talent et l’incroyable rayonnement des ces stars trop souvent dans l’ombre médiatique…
– Katja Prpic